Viennent les heures,
Là de vieilles blessures,
Depuis longtemps oubliées,
Menacent de déchirures.
Viennent les jours,
Là aucun risque
De la vie, des souffrances
Ne peut se décider.
Les heures s’enfuient,
Les jours passent,
Il en reste un fruit :
L’existence seule.
« Heureux celui qui n’a pas de patrie » Poèmes de pensée
Editions Payot
Laisser un commentaire