Des guerres

Tu vas mourir c'est certain
Mon frère
Le cœur rongé par les guerres
Tu sais de quoi je parle
L'organe poétique et inexistant
Qui lâche
Inguérissable
Car où se situe-t-il ?
Au centre de l'angoisse et de la solitude
Où est-ce ?
Absolument partout et toujours
Tu vas mourir c'est certain
Mon frère
Rongé par les guerres fratricides
En hurlant presque mort
Famille je te hais
M'aimes-tu ?
M'as-tu jamais aimé ?
À genoux
Les épaules affaissées
M'aimeras-tu toujours ?
Tu dis
L’infini est dans le finissant
La solitude dans l'homme naissant
Tout est passé fini dans l'infini
Tu vas mourir c'est certain
Mon frère
L'organe poétique inexistant
Rongé par les guerres

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