Toutes les fois où ma pensée se tait
Et que je crois mourir
Rongée par la migraine
Celle-ci toujours épiant l’heure
Où la grève se vide
Toutes ces fois
Où je n’écris rien
Suffocant sous le ciel cendré
D’une forêt en flamme
Malgré tout je reste là
Les tempes piétinées
Par les sabots piquants
De grands cerfs affolés
Chaque coup
Qu’ils me portent
Et je ne m’en protège pas
Ou si peu
Me ravit une minute
Accomplie ou restante
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