Je vais les yeux ouverts
Les jambes mues par le temps
Je me nourris de l’iode
Que répandent dans les terres
Les frégates égarées
Et de l’air expiré
Par les vagabonds
Je ne veux rien
Qui ne pourrisse pas
Rien qui dure
Je veux mes pieds couverts
D’une crasse argileuse
Sentir le ver attendre sa nourriture
Je veux vivre ainsi
Sachant que je ne sais rien
Que je n’ai rien appris
Sauf que ce que l'on cherche
Est dans le temps perdu
J’aime beaucoup.
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Toujours touchée que le poème touche.
Belle journée de votre côté de l’Atlantique.
Gabrielle
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superbe !
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Merci beaucoup.
Mes amitiés
Gabrielle
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Que les embruns t’égarent
Vers les côtes salées.
~
Amical Mirliton
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Un poème en soi et un souhait que j’aimerais voir se réaliser.
Très belle soirée
Amitiés
Gabrielle.
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