Une part de moi déjà
Tremble
Toutes les autres parts
À chaque nouvelle aube
Rient exagérément
Et s'agitent en tous sens
Agrippent l'air que tu expires
Et l'embrassent et l'avalent
Oh Je te le rendrai
Vif comme l'air de novembre
Le moment venu
Je te rendrai tout
Paysages et visages
Et tu ne verras rien
Tu ne me verras pas
Ton cœur battra dans ma poitrine
Ou bien est-ce le mien qui battra dans la tienne
Toute matière sera verre
Tout être sera aveugle
Cette part qui tremble
Tremblera encore plus
Et le temps fera s'effondrer
Des pans entiers de lui-même
Et tout deviendra ce qu'il doit devenir
Sauf moi
Figée dans l'ambre
De nos heures éprises
beau, c’est vraiment une apothéose de l’amour
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C’est exactement ça !
Très belle journée à vous.
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Je ne vois rien à dire à part le beau de ces vers.
Merci
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Merci beaucoup à vous qui lisez et écrivez de la poésie.
Mes amitiés
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magnifique, poignant. Je suis saisie
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Je vous remercie beaucoup.
Mes amitiés
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Je suis toujours admiratif pour tes poèmes ainsi que les autres personnes! Chaque mot à son impact, chaque phrase et je lis avec une musique très calme donc je me l’imprègne bien dans ma tête! Bonne soirée Gabrielle ツ
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Meci infiniment, Stephane. La poésie, une fois écrite, appartient à celui qui la lit, et parfois elle lui montre un paysage, qu’au fond, il connaissait déjà, sans le savoir, sans s’y être attardé.
La poésie est un peu comme votre coquelicot au milieu d’un champ de blé. Peu y prêteront attention, mais celui qui le fait est un roi.
Belle journée à vous
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