Celle-là s’enfonce à la nuit tombée Pour plus d’obscurité encore Dans les corridors étroits Des bâtisses éloignées De Park et de Broadway Celle-là tire avec son arme de poing Sur les enseignes au néon Sur les figures peintes et sur le reflet de sa tempe Celle-là s'endort sur des planches fendues par ses soins Qui laissent sur sa peau une odeur boisée Et des taches de sang Celle-là voit dans l’eau chlorée des fontaines Et putrescente des fleuves L’ombre de ses sœurs défuntes Leurs yeux percés et leurs bouches pâles Celle-là entend la plainte du jour qui s’effondre Et sur les esplanades Clame comme ça Du matin jusqu’au soir Vous êtes ici sur la planète rouge

J’aime beaucoup ton univers.
Lili
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Alors c’est qu’il doit ressembler au tien. Ou a l’un des tiens. Car souvent on voyage sur plusieurs planètes.
Belle soirée et belle année, Lili.
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Vos poèmes m’envoûtent. Ils me font penser à un brouillard, à la fois franc et nébuleux. J’aime énormément votre poésie.
Marie-Pier
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Bonjour Marie-Pier,
Je suis heureuse que mon univers vous ouvre ses portes.
Je vous souhaite une belle journée.
Gabrielle
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