
Aux aubes qui étreignent l’amour dans son linceul sans pâlir devant lui si d’été si d’hiver aux aubes toujours venant bien qu’on nie leur venue en vénérant la nuit la mémoire de la nuit le noir de la nuit où l’amour s’est perdu aux aubes toujours belles quand rien ne peut plus l’être si d’été si d’hiver aux aubes nous menant plus loin dans les journées toujours nous rabattant vers les heures du chagrin Émilie Charmy, "Sans titre", 1940, huile sur carton. ©Estate Émilie Charmy.
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