L’affreuse sensation de ne pas me pouvoir là où je me trouve qui me jette à la rue et je n’y fais rien qu’idiotement marcher m’attachant aux visages détachés à la pâle poésie d’une fleur coincée dans la fente d’un pavé l’affreuse sensation comme n’être qu’élément sans membres ni conscience de ne pas vouloir me garder assise alors que je viens de m’asseoir vite je me lève et marche encore marche sans plus rien regarder le cœur se traînant en demandant réponse en demandant asile tu ne peux pas l’écrire le sol ne te tiendra plus les murs et la nuit même auront perdu leur opacité il y aura bel et bien un lieu charnel mais tu ne pourras t’y poser l’amour viendra alors que tu te seras envolée devenue trop légère pour qu’une main te happe si résolue soit-elle tu ne peux pas l’écrire de là où tu te trouveras commencement et fin seront semblables le bel entre-deux piégé derrière leurs bords rassemblés
🖤🤍
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Tu ne peux pas l’écrire
Et cependant tu l’as écrit
Ce commencement qui n’en finit pas
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Ta réflexion me fait remarquer qu’un contraire possible en est : une fin qui ne commence jamais. Ce qui revient a dire la même chose. A deux, aurions-fait un poème tautologique ?
Sur cette pensée un rien alambiquée, je te souhaite une bonne soirée, Jean-Jacques.
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À vrai dire tout roman devrait commencer par sa fin. Mais la fin quand je commence un texte je n’aime la découvrir qu’à la dernière phrase. À la chute. C’est pour ça que je suis incapable d’être un romancier.
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Pour ma part, la fin de l’histoire vient souvent a la fin. Il y a une logique implacable dans l’écriture.
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Magnifique.
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