
après tu verras les aiguilles de l’averse recoudre les écorces des vieux chênes le vent nu courir comme jamais nous n’avons su le faire tu verras partout laissées par moi des traces incomplètes qui attendent ta main ou ta voix pour me les expliquer tu marcheras encore tu feras tout encore assise sur la plage une compagne toujours à tes côtés tu te regarderas nager Illustration du texte : ©Lucile Passavant, "Baigneuse assise", sans date, bronze à patine brun foncé