ce n’est pas nous qui allons vite c’est quelque chose qui vient vers nous à toute blinde pourtant rien ne vient jamais vers nous c’est plutôt nous qui allons vers
c’est effrayant de ne plus aller vers à notre rythme
c’est effrayant ces jours qui se comptent comme des secondes d’une seconde à l’autre les ruines d’une seconde à l’autre les bibliothèques brûlées et avec les cendres de mots d’une seconde à l’autre les ordres les pensées difformes
c’est effrayant la vitesse plus le temps d’oublier