Refus de l’aube

Je savais venir l’aube
Au chant du premier oiseau
Celui qui réveille le ciel
La nuit me caressait
Comme caresse l’amante
Pour que je sois dolente
Et n’aie plus de désir
À offrir au grand jour
Le grand jour disait-elle
Laisse-le à ceux-là
Qui croient que se lever
C’est se mettre debout

Je savais passer l’aube
Et le reste du jour
Au chant du dernier oiseau
Celui qui endort le ciel

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