Comme ce mot dénote Sur les chemins de pierres Coupantes Pourtant c’est ainsi Que je t’appelle Ma douce Quand Curieuse Tu soulèves l’une d’elles Et me montres le dessin de ses veines Exact plan de la sente empruntée Pour disparaître D’abord Et apparaître ensuite Ainsi que nous serions S’il n’était besoin De dissimuler nos cœurs Dans les murs en pierres Sèches Je le murmure encore Ma douce Quand la ronce écrit Des paroles végétales Sur mes jambes nues Reconnues comme tiges D’une nature vraie Langue que l’on sait d’instinct Qui se lit en frôlant Les berges de la plaie Où pleurent Quelques arbres Pour cette seule raison Que les fluides s’attirent
EL PERFECTO, IL MAGNIFICO, CHINA
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Merci beaucoup !
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Lumineuse nuit de plein jour…
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Quelle image.
Et ce texte. Fluide, c’est le moins qu’on puisse dire. Il s’y passe quelque chose de fort pour moi dès sa première lecture.
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Certains textes sont d’une matière fluide, et d’ailleurs, ils s’écrivent d’une traite, comme sortant d’une source.
Toutes mes amitiés.
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