Ni partir

Tes mains 
Regarde-les
Toujours avides
Mais toujours vides
Écureuils qu'affame
L'absence de mémoire
Regarde-les
Tout accomplir
Pour la centième fois
Comme première fois
Fouiller en vain
L'air et le vent
À la recherche du passé
Que toujours elles égarent devant
Tes mains
Voleuse habiles
Piètres penseuses
Instruments de l’éternité
Et de la mort
Tu ne peux les garder pour toi


Marcello Comitini a très justement traduit ce poème en italien. On peut trouver cette traduction ici :
https://marcellocomitini.wordpress.com/2019/12/03/gabrielle-segal-le-tue-mani-ita-fr/

3 commentaires sur “Ni partir

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