Ce qui part Ce qui disparaît C'est peut-être encore là Peut-être que c'est moi Qui ne le vois plus Moi qui suis partie Qui ai disparu Ou peut-être qu'une saison existe Où l'on moissonne les champs de visions Je le sais pour l'avoir vécu Ce qui part Rend l'invisible visible L'incertain certain Aussi qu'est-ce qui disparaît Oui L'insolence de croire Que mourir est pour demain Et demain pour jamais
Carnets. Gabrielle Segal 
Simplement magnifique…
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Que dire…
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Ou peut-être qu’une saison existe
Où l’on moissonne les champs de visions
Je le sais pour l’avoir vécu
Ce qui part
Rend l’invisible visible
C’est tellement vrai. Merci pour ces profondes réflexions.
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Merci Charef de toujours prendre le temps du dialogue.
Mes amitiés
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J’aime beaucoup ton poème Gabrielle, une vie après la mort? C’est mon interprétation 😊. Très joli cœur de rose. Bon vendredi 😊🌹
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Oui c’est une juste interprétation.
Bon weekend, Stephane. ET bonnes photos !
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Bonsoir
Je relis de temps en temps ce poème, ton poème, le poème, mon poème, moi aussi parfois j’ai l’impression d’avoir été proche de ta main ou de ton geste intérieur en le lisant. Bien des choses là me se sont si proches…
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Une fois écrite, la poésie n’a plus de maître.
Merci jean.
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