Poésie pauvre

Le temps a déposé là
Sur mon sein
Une peine définitive
Tel un cœur apparent
Que je n'ose pas toucher
Ni même regarder
C'est assez qu'il batte
Avec plus de vigueur
Que ne le peut le centre
De ma poésie pauvre
De ma parole arythmique
Mon véritable cœur

13 commentaires sur “Poésie pauvre

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