Chant VIII

une ombre faussement douce
La défait de Son Poids
La laisse comme Nue 
comme Mouillée 
au centre d’une eau sèche
dans laquelle Elle S’Ébat
en mouvements incessants
de bras et de jambes
sans Avancer jamais
sans Se Noyer non plus

Parée en toute fin
c’est-à-dire au réveil
de bijoux méphitiques
colliers de goémon noir 
bracelets de viscères
et chapelet d’yeux cuits 
qui les uns et les autres
font odeur des siècles

4 commentaires sur “Chant VIII

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