
Elle Dit là sur Ma Chair à l'endroit de Mon Cœur une fenêtre s'ouvre se ferme un nombre infini de fois Moi qui l'Ouvre et la Ferme à longueur de jour à longueur de nuit Moi qui Demande vas-tu partir à elle qui veut s'en aller vas-tu rester à elle qui veut être choyée Mes bras toujours tendus vers la lumière d'aurore Mes jambes toujours se retranchant dans l'ombre de Ma Carcasse vas-tu partir vas-tu rester Moi qui Me Pousse vers l'oubli tout en Gavant ses plantes insectivores avec mouches de Mes Migraines pour qu'elles croissent malgré l'obscurité à laquelle Je les Expose Moi qui Demande vas-tu rester à elle amoureuse de la nage trépignant sur la rive de son fleuve circulaire vas-tu partir à elle qui autrefois souillée a perdu existence Celle-là cette assassinée durant Mes Songes Me dit en boucle des choses insensées seule pourra rester celle qui a un dessein seule pourra partir celle qui est restée seule pourra rester... ©Encre sur papier de Corinne Freygefond. Sans titre #14, 2020.
surtout reste mais pars
intime (in time)
sur chaque jour de nos
retranchements
…
merci, Gabrielle
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et merci Corinne
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Je reste, je reste ! Un grand merci, Caroline, pour ce poème (bilingue) venu après que je suis partie.
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