telle une seule dormant seule tenant racine d’arbre dans une main terre noire dans l’autre trouvant dans le sommeil compagnie des absentes chaque fois éveillée par souffle de novembre celui-là seul qui soulève ses paupières telle une seule demeurant seule levant les yeux au ciel pour y déposer nuages et oiseaux comme elle le fait toujours baissant les yeux au sol pour y déposer consoudes et nigelles de Damas et cosmos et berces du Caucase portant loin ses yeux devant elle pour y déposer sangs sauvages ares et ares et horizon telle une seule composant seule paysage pour les absentes compagnes de sommeil
et le long des failles
y trouver le chemin
doux de l’ombre et du pin
pour ne pas qu’y chercher
mais y vivre
…
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Y vivre à l’abri de la géométrie verticale et souterraine.
Merci, Caroline pour vos mots que je considère toujours comme la poursuite de mes textes.
Prenez soin de vous.
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Votre présence me fait du bien, Gabrielle.
Prenez soin de vous aussi.
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J’en suis heureuse. D’autant que la vôtre le fait du bien aussi.
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