d'où viennent-elles
elles font dans l'ombre
des percées ciselées
comme la lumière
entre feuilles des arbres
Il n'y a pas d'arbres autour
oui des souvenirs d'arbres
elles en parlent entre elles
durant leurs déplacements
elles disent se souvenir
des veines et des artères
avoir trébuché parfois sur l'une d'elles
elles disent rien n'est sombre pourtant
sous la terre
à cause de la course elles tombent
ça arrive
celles restées debout tendent la main à celles-là
qui gardent la main pour elles seules
jusqu'à la prochaine chute
de l'une ou de l'autre
au jour
à la nuit
elles disent
toujours ça arrive
toujours une main
elles ne rient pas de ça
mais elles rient
sinon comment ça tourne
elles disent
C’est très beau. Aérien, doux, mystérieux 😊
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Merci beaucoup, Dom. Je suis très touchée.
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Toujours un grand plaisir de te lire !
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J’y vois un peu comme une allégorie de la condition féminine … un questionnement sur le rapport féminin face au patriarcat. Mais ce n’est que ma vision, en tout cas ce que vos mots me suggèrent ici.
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Oui en effet, il s’agit de ça. Avec un peu de lumière.
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Une lumière qui déchire le voile sombre dont se recouvre les arbres …
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