comme ça toujours courant tu dis à cause de la pluie cinglante ne veux pas sur tes cuisses l’eau d’un lac lointain qui s'est égarée là ni cette odeur de sang sur les pans de ton jean écœurante
la nature sait c’est trop à porter
(le vol des oiseaux ce n’est pas beau à entendre c’est le son de l’effort dont nous sommes incapables)
à l’approche de l’orage tout ce qui bouge est bleu branches et plaintes du vent sont comme rideaux bleus
l’océan partout l’océan
au long d’une vie il arrive que le cœur se mette à battre
et le fleuve et le ciel
et les oies
et entre elles le monde
l’orage qui durait
et les ailes ouvertes
tout au long et longtemps
les coeurs
et le bruit de la pluie
et le fleuve et le ciel
et les oies
et entre elles le monde
l’orage qui durait
et les ailes ouvertes
tout au long et longtemps
les coeurs
et le bruit de la pluie
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Un septième caillou, que je mets dans ma poche, avec tous les autres.
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