©Ana Mendieta
I
à travers le trou d’une balle
dans un mur
un seul œil à la fois
voilà comme on regarde
ce n’est pas assez pour prendre
c'est plus qu’on peut en porter
II
le monde dépensé
n’est pas un endroit pour les yeux
pas un endroit pour la chair
et le tendre de la pensée
ce qui était beau
nous écrase en retombant
III
le volcan se fait terre
que faisons-nous
IV
je ne peux plus que des fragments
des ruines de poèmes
pas comme ces pierres que je ramasse
qui forment des phrases entières
— de leur place laissée vide
après mon passage
je m’en veux toujours —
mais il faut que je vole
pour qu’hier me suive
Illustration du texte : ©Ana Mendieta, Isla, 1981. ©Galerie Lelong, New York.
un poème beau comme des plumes, même deux ailes
merci Gabrielle de tendre ainsi ton âme
…
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On se demande toujours pourquoi on fait ça. Pourquoi les choses s’écrivent.
Toute mon amitié.
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les pierres font phrases
les trous laissés font les absences de demain
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Merci pour ces mots.
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Tellement beau, je suis sans mot. Merci, simplement.
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Merci beaucoup
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