
après tu verras les aiguilles de l’averse recoudre les écorces des vieux chênes le vent nu courir comme jamais nous n’avons su le faire tu verras partout laissées par moi des traces incomplètes qui attendent ta main ou ta voix pour me les expliquer tu marcheras encore tu feras tout encore assise sur la plage une compagne toujours à tes côtés tu te regarderas nager Illustration du texte : ©Lucile Passavant, "Baigneuse assise", sans date, bronze à patine brun foncé
d’échapper en lisant
les éclats de verre trempé
et les semblants de marbre
pour enlacer les pierres
poncées lentement par le sable
les bouts de bois de grève
ouvragés par le temps
de quoi griser le sens
singulier et pluriel
et sentir la moiteur peut-être
du vent de mer sur la peau
…
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Le vent de mer qui transporte la poésie d’un continent a l’autre…
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Doux mouvement qui parcourt le poèmeet permet au lecteur de l’accompagneret presquede le comprendre (au sens fort du mot)
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Cette baigneuse assise qui nous oblige à imaginer l’océan et la chaleur.
Merci pour votre passage ici.
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