La maison d’entre

De ces froidures qui nourrissent la suite
mais de savoir ce qu’il y a sous la neige
quand moi chaque hiver
j’en oublie le printemps*
…

si tes yeux se déjettent
si tes mains à la hâte se placent devant eux
malgré tout tu vois qui ne se montre plus

tout le reste oublié

cette odeur de café
qui semblait pourtant se moquer de tout

la haute maison que ta mémoire a démeublée
ses ajours ne donnent plus sur rien

et Lui jamais même entrevu
Il manque de force pour faire le temps de tes journées

mais toujours tu vois qui ne se montre plus

toujours tu fixes l'heure heureuse
avec un clou tordu
sur un mur qui se trouvait là
et ne s’y trouve plus


*Caroline Dufour

4 commentaires sur “La maison d’entre

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